Robert Ryman, artiste minimaliste
L’Américain Robert Ryman produit une œuvre singulière, souvent proche de l’art minimal. Elle est liée à l’interrogation de chacun des composants de la peinture : châssis, nature du support, format, pinceau, son unique couleur, le ton blanc.
Ryman nait à Nashville en 1930 (Tennessee), Il s’installe à New York après son service militaire et se destine à la musique, il est saxophoniste. Gardien au musée d’Art moderne, Ryman rencontre les artistes Sol LeWitt et Robert Mangold. Robert Ryman va développer son gout pour la peinture.
Dès 1955, il s’impose des contraintes : le format carré, la couleur blanche. Il expérimente alors tout ce qui peut être rajouter à ses compositions : signatures, dates, fixations.
Entre 1958 et 1962, il travaille sur l’application même de la peinture, selon son opacité, l’absorption du support… Vers 1965, sa technique devient plus systématique : Robert Ryman applique la peinture en traînées parallèles, (série Winsor), superpose de gauche à droite et de haut en bas. Ryman prends en compte l’épaisseur du cadre de façon subtile fait varier la relation de l’œuvre au mur en fonction de son accrochage. Ryman emprunte même le nom d’entreprises trouvé dans un répertoire professionnel pour certains titres de ses tableaux.
Il s’interroge aussi sur les effets la couche de peinture blanche plus ou moins épaisse, sur d’autres supports comme un carton d’emballage ondulé… En 1966, le Guggenheim Museum de New York expose «Peinture systémique», des peintures faisant corps avec leurs supports…
Pour en savoir plus sur Robert Ryman :
• Centre Pompidou
• Art 21
• Saatchi Gallery
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