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Artiste peintre contemporain

Jean-Michel Basquiat, peintre

Jean-Michel Basquiat, peintre

Jean-Michel Basquiat exposent son œuvre au musée d’Art moderne de la ville de Paris, 22 ans après sa mort précoce. Le musée avait déjà présenté Basquiat en 1984, pendant une exposition collective avec Di rosa, Haring et Combas.
La rétrospective Basquiat réunit plus de 160 oeuvres majeures provenant de collections particulières (fondation Beyeler) et publiques internationales. Elle permet de reconstituer le parcours chronologique de l’artiste depuis ses débuts en 1979 jusqu’aux oeuvres finales de 1988.

Première exposition retrospective de Jean-Michel Basquiat en France. Du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011.

Parcours d’un artiste charismatique et surdoué.

Jean-Michel Basquiat naît 22 décembre 1960 à Brooklyn à New York, d’un père haïtien et d’une mère d’origine portoricaine. Le jeune Basquiat s’interresse tràs tôt au dessin. À 14 ans, il part avec son père vivre à Porto Rico.

1977 : Jean-Michel Basquiat commence à signer ses graffitis SAMO©, « Same Old Shit » « Toujours la même came ». Le peintre est dêja dépendant à la drogue, dont il va mourir à l’âge de 27 ans ! Les graffitis sont réalisés avec Al Diaz, un copain du lycée « City-As-School », un établissement d’enseignement alternatif.

Juin 1978 : il quitte le foyer familial et vit de la vente de cartes postales et de tee-shirts peints à la main. Basquiat, avec sa belle gueule et son goût pour la provocation, se fait remarquer au Mudd Club, lieu de Manhattan à la fois chic et underground, fréquenté par des stars émergentes de la contre-culture new-yorkaise – le peintre et graffiteur Keith Haring, le chanteur et performeur Klaus Nomi – et aussi par des artistes établis, tels que David Bowie et Andy Warhol.

11 décembre 1978 : The Village Voice consacre un article aux textes signés SAMO©. La notoriété de Basquiat monte. New York, source d’énergie et de fascination est un de ces sujets fétiches et lui inspire une esthétique nouvelle.

1979 : c’est à travers le graffiti que Basquiat vient à la peinture contemporaine, où figure voitures, avions, têtes et silhouettes humaines. L’artiste et cinéaste Diego Cortez devient son marchand et l’introduit sur la scène de l’East Village. Il impose sa marque, ses signes : la couronne le sceau et le copyright. En parallèle, il se lance dans la musique et fonde « Gray », un groupe de musique bruitiste où il joue de la clarinette et du synthétiseur.

1980 : Son personnage à la ville devient personnage à l’écran. Il fait l’objet d’un film semi-documentaire « Downtown 81 », écrit par Glenn O’Brien et réalisé par Edo Bertoglio. Le long-métrage n’est projeté sur les écrans que deux décennies plus tard – notamment au festival de Cannes en 2000.

1982-83 : Après avoir peint sur tout ce qui lui tombe sous la main – réfrigérateurs, murs, fenêtres et portes mises au rebut, cartons, vieilles planches – Basquiat commence à prendre un support plus classique – la toile. Il est le plus jeune artiste, et aussi le premier Noir, à exposer à la Biennale du Whitney Museum of American Art à New York. Entre temps, il produit un disque de rap et passe des nuits comme DJ dans divers clubs.

1985 : son portrait, pieds nus et costume chic, est en couv du New York Times Magazine. Les figures mythiques – et noires – du jazz et de la boxe le passionne : Jack Johnson, Cassius Clay et Miles Davis. Il peint sur une plaque de bois ronde et noire « Now’s the Time », un hommage au saxophoniste de jazz Charlie Parker qui, comme lui, fut une comète de l’histoire de l’art afro-américain. Au sommet de sa renommée, il coréalise seize œuvres avec son guide, Andy Warhol, avec la Tony Shafrazi Gallery à New York.

1988 : alors qu’il est au sommet de la reconnaissance artistique, Jean-Michel Basquiat est hanté par la mort. Le décès d’Andy Warhol l’année précédente l’a profondément marqué. Il peint « Eroica I » et « II », deux tableaux en référence à la Symphonie n°3 « Eroica » de Beethoven, où figurent la mention « Man dies » reproduite à l’infini… Jean-Michel Basquiat est victime d’une overdose le 12 août.

Devil, 1982, Jean-Michel Basquiat, 235 x 500 cm

Jean-Michel Basquiat : entrée de l'exposition

Photo de gauche : vue du musée avec le tableau Untitled Devil, 1982, acrylique et peinture aérosol sur toile, 239 x 500 cm, Collection Amalia Dayan et Adam Lindemann, New York
Photo de droite : vue du musée avec Jean-Michel Basquiat dans son atelier de Great Jones Street, photo contre le mur du musée de Lizzie Himmel.

Photo d’ouverture : vue du musée avec Jean-Michel Basquiat photographié par Andy Warhol, collection de la Galerie Bruno Bischofberger.

Pour en savoir plus sur Jean-Michel Basquiat
son site officiel
Le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris

3 Commentaires

  1. Ses tableaux sont puissants… J’aime son oeuvre.

  2. Jean-Michel Basquiat : un de mes artistes préférés.

  3. Trop peu de commentaires pour un artiste top tôt parti mais qui nous laisse une œuvre puissante – SAMO

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