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Un artiste en quête de grands espaces pour exposer des détails
Fasciné par les détails du réel, Laurent Marre les façonne dans l’univers virtuel des images numériques avant de leur redonner consistance sous forme de peintures. Il en résulte des toiles sensuelles et épurées. Une invite délicate au contact de la matière, tantôt douce et apaisante, tantôt rugueuse et violente. Entre palper et effleurer, l’oeuvre aura touché. Le projet de l’artiste ? Rencontrer des partenaires qui permettent la réalisation et l’exposition de tableaux et sculptures en très grand format.
D’où vous vient cette attirance pour les détails ?
Laurent Marre : Je ne sais pas vraiment. De la photographie, probablement, qui contraint à focaliser, qui permet d’infléchir le regard, de voir autrement. Ma démarche est une succession de cadrages et de zooms.
Vos photos engendrent des tableaux…
LM : Je prends souvent des photos, puis je travaille les images sur ordinateur. Je les recadre encore, les agrandis, change les couleurs… jusqu’à ce que j’en sois satisfait. Puis je me demande si j’ai envie d’en faire un tableau. Parfois, oui, d’autres fois, non. Je ne l’explique pas.
Et la sculpture ?
L.M. : C’est r.cent. Un ami a proposé de me prêter son four. J’ai eu envie de tester. Parce qu’au fond, c’est un jeu. Je m’amuse avec la matière, avec ses extensions. Les éléments de mes sculptures sortent de mes toiles, tout comme mes toiles sortent des photos qui sont l’extension des détails…
Des projets ?
L.M. : Poursuivre ces extensions, justement. J’ai le projet de toiles et sculptures immenses. Je souhaiterais trouver un galeriste ou un mécène prêt à investir
avec moi dans ces réalisations en très grand format. Il me faudrait aussi des lieux, de vastes espaces, de beaux volumes, pour les exposer.
La compagnie Editoriale
Source :
• CEEVO