Tony Oursler, sculpture vidéo

Après Climax en 2005, Tony Oursler le génie de notre ère numérique présente Open Obscura, son premier florilège de « sculpture vidéo » au Pavillon d’Art Contemporain de Milan jusqu’au 10 juin 2011. L’artiste américain signe une présentation soignée mettant en évidence ça particularité artistique : la video mariée à la sculpture, effets spéciaux et nouvelles technologies.
Tony Oursler naît en 1957 à New York où il vit et travaille toujours.
Depuis le milieu des années 1970 Tony Oursler a été un pionnier dans les nouveaux médias artistiques, et il est aujourd’hui l’un des plus grands dans le domaine du médium vidéo.
Tony Oursler est bien connu pour ses vidéos uniques et ses travaux d’installation, qui combinent texte parlé, performances, images en mouvement et (sur) objets sculpturaux. Contrairement à d’autres artistes, Tony Oursler projette ses images vidéo sur des poupées, des ballons, l’architecture et autres surfaces telles que la cime des arbres et des nuages de vapeur. Il dit avoir libéré l’artiste vidéo de la « boîte ».
Avec Talking Heads, on peut admirer des visages déformés voire torturés qui déclament les monologues des moments intimes de la vie de la façon la plus délirante possible, projetés sur des volumes irréguliers. Avec le très sérieux Eyes Tony Oursler retransmet des yeux humains sur dix sphères éparpillées. Les pupilles dilatées, le reflet de l’iris, le battement des paupières… Ils semblent fixer le visiteur. Déroutant.

 Avec Cosmic Cloud et Purple Dust, installations principalement inspirées de l’exploration de l’espace cosmique, en représentent plutôt les privations mentales… L’univers de Tony Oursler se veut intriguant et décalé, mais toujours en accord avec son temps.

Nuit Blanche 2008 avec Tony Oursler

Tony Oursler projette un film sur la façade principale de la Gare du Nord. Réalisé avec la participation de quarante élèves du collège de la Grange aux Belles, ce film montrant les adolescents chantant et chuchotant. Une création sonore, toujours en extérieur, envahit le parvis de murmures d’enfants et autres sons issus de l’imaginaire de Tony Oursler. En collaboration avec C. DeJong et T. Conrad, Tony Oursler utilise également les canaux d’annonces de la gare pour créer un « opéra industriel » avec sifflements de trains enregistrés…








Pour en savoir plus sur Tony Oursler

• site officiel de Tony Oursler