Markus Schinwald, artiste plasticien à la Biennale de Venise

L’artiste Markus Schinwald (né en 1973 à Salzbourg) travaille sur l’analyse psychologique de l’espace et le corps, l’étrangeté et de malaise, le déficient et les profondeurs irrationnelles de l’existence individuelle et collective. Il travaille tous les médias, films troublant de marionnettes, des sculptures, des peintures historiques retravaillées, vêtements-ludique subtilement chorégraphiés ensemble.
Markus Schinwald commence par une observation du corps humain dans sa carence et son étrangeté. Le corps est le point zéro de son cheminement artistique, il réagit à ces conditions intérieures et extérieures dans leur pose. Markus Schinwald développe des scénarios qui ne suivent pas une narration linéaire avec un début et une fin, mais de façon obsessionnelle et répétitive.
Ses installations, de films, de photos et de sculptures qui au premier abord semblent rester des productions minimales, se révèlent en une structure complexe ouverte à une multitude de possibilités et d’histoires qui se nourrissent de notre mémoire collective. Ils entraînent le spectateur dans un univers autonome, un système inquiétant et surréaliste.
A la biennale de Venise, Markus Schinwald représente le pavillon autrichien avec une installation qui se réfère précisément à l’espace existant. Il met en place un système de couloirs qui commence à hauteur de taille, de sorte que les murs flottent au dessus du sol intact. A l’intérieur du pavillon : un système de couloir étroit, étouffant, où Schinwald expose des peintures retouchées façon peinture hollandaise du XVIIe siècle, des sculptures, morceaux de table et un film étonnant, obsessionnel où un acteur danseur essaye de sortir son pied coincé dans la fente d’un mur, claustrophobie. On retrouvera cette même fente à l’entrée du pavillon…
Pour en savoir plus :
• Galerie Thaddeus Ropac
• Biennale de Venise