James Turrell, sculpteur de lumière

James Turrell est un artiste américain utilisant principalement comme matériaux la lumière et l’espace. J’ai découvert cet artiste en Avignon, lors d’une exposition « La beauté in fabula » au Palais des Papes en 2000, puis j’ai revu une de ses œuvres à la Biennale de Venise 2011.
James Turrell est né à Pasadena, en Californie le 6 mai 1943. Son père était ingénieur en aéronautique et sa mère médecin. Pilote dès l’âge de 16 ans, James Turrell travaille comme cartographe aérien. Il fait ses études au Pomona College en psychologie de la perception (en 1965) et il étudie également les mathématiques, la géologie et l’astronomie.
Les principales œuvres d’art James Turrell
En 1966, James Turrell commence à expérimenter la lumière dans son studio de Santa Monica. En recouvrant les fenêtres il joue et dirige la lumière de la rue, James Turrell crée ses premières projections de lumière.
Dans des constructions espace peu profond, sorte de pièces (1968) il installe une effusion rayonnante de lumière dissimulées afin de créer artificiellement un effet aplati dans l’espace donné.
Dans le même temps, il participe au programme sur des phénomènes perceptifs, avec l’artiste Robert Irwin et le psychologue Edward Wortz à l’Art County Museum de Los Angeles.
En 1969, il réalise des « dessins de ciel » avec Sam Francis, avec de la fumée colorée comme matériaux et crée des nuages.
Ses autres œuvres enferment le spectateur dans le but de contrôler leur perception de la lumière.
Dans les années 1970, Turrell a commencé sa série de « skyspaces » espaces clos à ciel ouvert par une ouverture dans le toit. Un Skyspace est une grande pièce fermée pouvant accueillir 15 personnes. A l’intérieur, les spectateurs assis sur des bancs le long des murs, voient le ciel à travers une ouverture dans le toit, la notion de lumière prend une connotation résolument religieux.
James Turrell est également connu pour ses tunnels de lumière et ses projections de lumière qui semblent avoir une masse, un poids, en fonction de leur couleur.
Animation simplifiée, avec un changement rapide de deux couleurs, créée à partir d’images de Florian Holzherr/Courtesy of Gagosian Gallery. Le spectateur est invité à entrer dans cette espace dont les limites ne sont pas perceptibles, deux personnes sont autorisées simultanément à s’approcher au bord du cadre, pour vivre cet espace aux variations de lumière.
Pour en savoir plus :
• Blog de James Turrell
• Galerie Gagosian
• Biennale de Venise
• La Beauté in Fabula
Les oeuvres de James Turrell sont psychédéliques et hypnotiques